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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 12:29
La vitamine D (D3) une alliée précieuse pour la qualité de vos défenses immunitaires
Covid-19 : des experts demandent la distribution de vitamine D à grande échelle pour limiter les formes graves

Mardi 19 janvier 2021 à 8:24 - 

Par Steven GouaillierFrance Bleu

Pour prévenir et limiter les formes graves du Covid-19, 73 experts francophones et six sociétés savantes ont réclamé ce lundi dans une tribune une distribution de vitamine D en complément du vaccin et des gestes barrières.

De plus en plus d'études semblent le confirmer : la vitamine D aiderait à limiter les infections respiratoires et à prévenir les formes graves du Covid-19. Conclusions scientifiques à l'appui, 73 experts francophones et six sociétés savantes appellent, dans un communiqué publié le 18 janvier par le CHU d'Angers, à sa promotion massive en complément du vaccin ou des gestes barrières : l’Association française de lutte antirhumatismale, la Société française d’endocrinologie, la Société française de gériatrie et gérontologie, la Société française de pédiatrie, la Société française d’endocrinologie et diabétologie pédiatrique, la Société francophone de néphrologie dialyse et transplantation. 

La vitamine D permettrait de moduler la synthèse de certaines protéines, notamment, comme le notent les experts, "l’ACE2 (utilisé par le SARS-CoV-2 pour infecter les cellules hôtes). L'ACE2 a des effets protecteurs contre l'inflammation dans plusieurs organes, dont les poumons." Une protéine que l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) avait qualifié de "clé dans la physiologie du Covid-19, nécessaire à l’entrée du virus SARS-CoV-2 dans les cellules de l’hôte"

"Une mesure simple, sans danger, peu coûteuse"

L'appel précise bien que la vitamine D n'est pas un remède miracle, ni "une arme du même niveau que la vaccination ou les gestes barrière", mais bien "un adjuvant utile pour contribuer à prévenir l’infection par le SARS-CoV-2, mais aussi et surtout [pour réduire] le risque de formes graves de COVID-19, de passages en réanimation et de décès liés à ce virus"

Les experts appellent ainsi à distribuer de la vitamine D aux personnes contaminées "à forte dose, et ce dès le diagnostic de la Covid-19 posé" mais également à promouvoir "à grande échelle la supplémentation en vitamine D", aux vues des insuffisances "retrouvées chez 40 à 50 % de la population française et plus encore chez les personnes à risque de formes graves de Covid-19". Une mesure jugée "sans risque" si les doses sont adaptées, et qui de plus apparaît "simple, sans danger, peu coûteuse, remboursée par l’Assurance maladie"

 

Les preuves s’accumulent, mais les autorités refusent d’écouter

Chers amis,

Nous vous en avons beaucoup parlé, et voilà qu’un collectif de 73 médecins et professeurs d’Université le confirme : la vitamine D est cruciale pour lutter contre le Covid-19.

Dans une tribune publiée dans La Revue du praticien la semaine dernière[1], les spécialistes de ce collectif appellent à supplémenter toute la population française en vitamine D.

La prévention avant tout

Deux mois auparavant, un manifeste intitulé « La quatrième voie » préconisait déjà des solutions thérapeutiques de prévention plutôt qu’un confinement strict doublé d’une anxiété malsaine face au virus[2]. Signé par plus de 2 000 médecins du collectif « Laissons les médecins prescrire », le manifeste préconise de lutter contre le coronavirus en renforçant les défenses immunitaires de la population.

Ces médecins appellent leurs consœurs et confrères à agir malgré le manque de recommandations de la part des autorités sanitaires, en s’appuyant sur 3 piliers :

  1. La prévention

  2. La détection ciblée

  3. Un traitement précoce

Ils estiment que la prévention est essentielle et passe par une supplémentation en vitamines D et C ainsi qu’en zinc pour améliorer les défenses immunitaires et réduire le risque de contracter le Covid-19.

D’après Violaine Guérin, docteur et membre du collectif, la majorité des médecins ne sont pas informés de tous les bienfaits de la vitamine D[3]

Alors que la corrélation entre carence en vitamine D et risque de développer une forme grave du Covid-19 est désormais extrêmement documentée, les médecins ignorent le plus souvent les dernières études menées au sujet de cette vitamine pourtant essentielle au bon fonctionnement du système immunitaire ! 

De plus en plus d’études confirment le rôle indispensable de la vitamine D

Les experts signataires de la tribune parue dans La Revue du praticien font état d’un grand nombre de recherches qui vont toutes dans le même sens :

  1. La vitamine D a une action importante sur la régulation de la fonction immunitaire[4] ;

  2. Il y a une association établie entre une carence en vitamine D et un risque d’infections respiratoires aiguës, selon une méta-analyse menée sur 39 études[5] ;

  3. Deux méta-analyses rapportent un effet protecteur de la supplémentation en vitamine D sur les voies respiratoires et leur risque d’être infectées, en particulier chez les sujets carencés[6][7] ;

  4. Une autre étude effectuée sur la population de 46 pays montre qu’il existe une association entre la prévalence d’une carence en vitamine D et le risque d’être infecté par le Covid-19[8] ;

  5. Des résultats préliminaires d’une étude norvégienne (portant sur des consommateurs réguliers d’huile de foie de morue qui contient beaucoup de vitamine D) suggèrent que la supplémentation en vitamine D pourrait aider à prévenir l’infection au coronavirus[9] ;

À quand la supplémentation automatique ?

Bien sûr, comme il s’agit d’une méthode préventive et à cause des problèmes éthiques que poserait une étude dite « randomisée en double aveugle contre placebo », il est très difficile d’établir à 100% un lien de causalité entre prise de vitamine D et protection contre le Covid-19.

Les autorités sanitaires sont si réticentes à revenir sur leurs dogmes qu’elles réclament encore et toujours davantage de coûteuses études pour confirmer ce que le bon sens devrait nous faire adopter d’urgence : car la supplémentation en vitamine D est une mesure peu coûteuseapplicable immédiatement, et sans effets secondaires si l’on respecte la posologie.

Quand le gouvernement prendra-t-il la décision de distribuer de la vitamine D, ne serait-ce qu’aux personnes à risque ?

Ne pourrait-il pas au moins la recommander aux plus de 65 ans ?

Espérons que la prise de conscience de la nécessité d’une médecine préventive et personnalisée prenne le pas sur la médecine allopathique uniquement curative !

Et que le gouvernement écoute enfin la parole de ces collectifs de médecins, appuyée par des études, pour prendre des décisions plus réfléchies et plus douces dans cette crise sanitaire qui n’en finit pas.

 

 

1] https://www.larevuedupraticien.fr/article/effet-benefique-de-la-vitamine-d-dans-la-covid-quelles-sont-les-donnees

[2] https://manifestes-libertes.org/

[3] https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/collectif-medecins-preconise-utilisation-vitamine-du-zinc-prevenir-formes-graves-covid-1908356.html

[4] Bishop E, Ismailova A, Dimeloe SK, Hewison M, White JH. Vitamin D and immune regulation: antibacterial, antiviral, and anti-inflammatory. JBMR Plus 2020 Aug 22;10.1002/jbm4.10405

[5] Jolliffe DA, Griffiths CJ, Martineau AR. Vitamin D in the prevention of acute respiratory infection: systematic review of clinical studies. J Steroid Biochem Mol Biol 2013;136:321-9

[6] Jolliffe DA, Camargo CA, Sluyter JD, et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory infections: systematic review and meta-analysis of aggregate data from randomised controlled trials. medRxiv 2020 Nov 25:2020.07.14.20152728

[7] Martineau AR, Jolliffe DA, Hooper RL, et al. Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data. BMJ 2017;356:i6583

[8] Mariani J, Giménez VMM, Bergam I, et al. Association between vitamin D deficiency and COVID-19 incidence, complications, and mortality in 46 countries: an ecological study. Health Secur 2020 Dec 14. doi: 10.1089/hs.2020.0137

[9] https://oslo-universitetssykehus.no/om-oss/nyheter/kan-tran-forebygge-korona#facts-about-the-cod-liver-oil-study

 

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 12:23
Lampe se sel de l'Hymalaya
Qu’est-ce qu’une lampe de sel ?

Si on les désigne souvent par l’appellation « lampe de sel de l’Himalaya » il est important de préciser que très souvent, le sel dont elles sont constituées ne provient pas d’Himalaya. Ces blocs de sel peuvent être extraits de mines en Pologne ou au Pakistan. Chaque lampe est unique, de forme, de couleur et d’intensité différente. Le bloc est alors tout simplement creusé pour pouvoir y disposer une ampoule. Il est ensuite fixé à un support le plus souvent en bois et relié au secteur. On conseille d’employer une ampoule basse consommation.

Dans quelle pièce de la maison installer une lampe de sel ?

Etant peu lumineuses, l’objectif des lampes de sel n’est pas d’éclairer une pièce. L’idéal est de la placer dans un lieu sec et correctement aéré, il est en effet possible qu’une légère condensation se forme sous la lampe en raison de l’humidité. Sa lumière très douce en fait une lampe idéale pour un éclairage d’appoint dans une chambre ou au salon.

Comment ça fonctionne ?

Si elles ne présentent aucun danger, il existe néanmoins peu d’études scientifiques en faveur d’effets réels des lampes de sel sur la santé. En revanche, les utilisateurs déclarent qu’elles ont une influence réelle sur leur état de stress. Elles auraient en tout cas un pouvoir ionisateur naturel. Les cristaux de sel émettent des ions négatifs, un effet augmenté par la chaleur généré par l’ampoule. Ces ions négatifs vont alors contrer les ions positifs, naturellement présents dans l’atmosphère en raison de la pollution de l’air. La lampe va alors avoir un effet assainissant, encore augmenté si la lampe reste allumée en permanence. Vigilance néanmoins afin d’éviter la surchauffe, même avec une ampoule basse consommation.

La lampe de sel, un allié de la méditation ?

Les lampes de sel sont un formidable outil pour améliorer le bien-être. Elles dégagent une lumière agréable et douce dont la teinte orangée est apaisante. En chromothérapie, la couleur orange est connue pour favoriser la reconnexion entre le corps et l’esprit mais aussi pour être un allié contre la fatigue. Pour cette raison, elles peuvent être très utiles lors d’une séance de méditation. On les retrouve d’ailleurs souvent dans les cabinets de sophrologie ou les lieux de pratique du yoga. Si leurs bienfaits sur la santé ne sont pas scientifiquement prouvés, elles demeurent tout de même un atout indéniable à la création d’un environnement de vie relaxant.

 

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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 15:46
Coronavirus : le protocole naturel à diffuser d’urgence

 

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Que les choses soient claires.

Non, le nouveau coronavirus chinois n’est PAS la pandémie qui va engloutir l’humanité.

MAIS il peut causer malgré tout des dégâts dans nos sociétés.

Non, le nouveau coronavirus n’est pas beaucoup plus dangereux que la grippe saisonnière.

MAIS, comme pour la grippe, il peut tuer les plus fragiles d’entre nous.

Oui, la panique provoque plus de catastrophes que le virus lui-même.

MAIS il faut quand même se protéger contre le risque d’être
infecté !

La bonne nouvelle c'est que vous ne risquez quasiment rien si :

  • vous avez moins de 60 ans ;

  • vous n’avez pas de maladie chronique (respiratoire ou cardiaque) ;

  • et vous êtes non-fumeur.

Mais si vous avez plus de 70 ans, avec des soucis de santé, c’est le moment d’être vigilant !

Regardez les chiffres du navire de croisière Diamond Princess. Parmi ceux qui ont eu le malheur d’être infectés par le coronavirus :

  • les sexagénaires (70 à 80 ans) ont eu 0,5 % de risques de mourir (1 mort sur 228 personnes infectées)…

  • et les octogénaires (80 à 90 ans) ont eu 10 % de risque de mourir (5 morts sur 52) !

Voilà pourquoi il est important de se protéger… avec sérénité, sans paniquer, mais avec sérieux.

Et pour cela, le mieux est de suivre dès que possible un protocole naturel anti-coronavirus.

Pour établir ce protocole, j’ai examiné la littérature scientifique et consulté nos meilleurs experts : le Dr Eric Ménat, le micro-nutritionniste Julien Venesson, l’aromathérapeute Elske Miles, la phytothérapeute Caroline Gayet, ou encore le naturopathe Didier Le Bail.

Ce que je vous propose n’est pas une protection à 100 %, mais c’est probablement ce qu’on peut faire de mieux !

Je rappelle que la médecine conventionnelle n’a rien à proposer contre ce genre de virus.

Ce que la médecine fait de plus efficace contre les pneumonies, c’est placer les malades les plus gravement atteints sous assistance respiratoire – cela sauve des vies !

En revanche, aucun médicament ne semble intéressant contre le coronavirus (à l’exception de la chloroquine, dont je vous reparle à la fin de cette lettre).

Comme pour la grippe, la médecine classique attend que vous guérissiez du virus tout seul – elle surveille simplement que vous n’attrapiez pas de sur-infection bactérienne, auquel cas elle vous donne de précieux antibiotiques.

Mais la bonne nouvelle est que, comme pour la grippe aussi, la médecine naturelle a une vraie efficacité, en prévention ET en traitement

 

En prévention : ces vitamines sont précieuses, c’est une évidence scientifique !

Plusieurs vitamines sont simples à avaler, pas très chères… et très utiles contre les infections virales de l’hiver.

Elles renforcent votre système immunitaire… et vous rendent plus résistants contre les infections respiratoires comme le coronavirus.

La plus importante est la vitamine D – mes fidèles lecteurs le savent déjà, mais je compte sur tous ceux qui lisent cette lettre pour la transférer à tout leur entourage !

Je rappelle que le mois de mars est la période de l’année où vos réserves de vitamine D sont au plus bas, faute de soleil suffisant depuis le mois d’octobre.

Or, en pleine saison de grippe et de coronavirus, ce le moment ou jamais de refaire vos réserves !

 

 

Une étude de l’Université du Colorado réalisée en maison de retraite a montré qu’il suffit d’avaler une dose de 3 000 UI de vitamine D par jour pour réduire de 40 % le risque d’infection respiratoire[1] !

Alors n’attendez pas une seconde : prenez 3 000 UI par jour pendant les 3 prochains mois minimum

Si vous craignez d’être déjà carencé en vitamine D (moins de 40 ng/ml dans le sang), commencez directement par 10 000 UI par jour pendant 10 jours, puis 4000 UI par jour.

Attention aussi à ne pas manquer de vitamine C : prenez 500 mg par jour, en plusieurs prises si possible.

Une revue d’études de la très respectée Fondation Cochrane a confirmé que la vitamine C peut être efficace chez certaines personnes pour éviter les infections hivernales[2].

La vitamine C est aussi intéressante pour contrer l’oxydation excessive dans vos poumons (et donc de réduire l’impact négatif du tabac ou de la pollution atmosphérique)[3] – c’est utile contre le coronavirus qui cause des pneumonies !

Quant à la vitamine E, elle est connue elle-aussi pour renforcer le système immunitaire – et on sait que la plupart des personnes âgées en manquent cruellement !

C’est en plus une vitamine vitale pour la santé des poumons – à condition de la choisir naturelle, de bonne qualité, plutôt que synthétique[4].

En fait, la plupart des vitamines peuvent avoir un rôle à jouer contre les infections comme le coronavirus, y compris les vitamines du groupe A et B.

C’est pourquoi je conseille, en plus de votre vitamine D, de prendre un multi-vitamines de qualité (exemples de marques de confiance : viall+ diet horizon ).

Et je vous conseille aussi de prendre cet autre complément alimentaire très prometteur :

La quercétine, le micro-nutriment qu’il faut essayer MAINTENANT !

Personnellement, cela fait des années que je prends 500 à 1 000 mg de quercétine tous les jours.

C’est un de ces « super-nutriments » qui aident à vous protéger contre presque toutes les maladies : contre le vieillissement, contre le cancer[5], contre Alzheimer[6], contre l’hypertension[7]… sans le moindre effet indésirable.

C’est aussi et surtout un antiviral efficace[8]… et même un bronchodilatateur naturel, précieux contre l’inflammation des poumons[9].

Résultat : de grands chercheurs canadiens sont persuadés que la quercétine est la substance la plus prometteuse contre le nouveau coronavirus chinois[10] !

« La quercétine a de bonnes chances de fonctionnernon seulement pour prévenir mais pour guérir le coronavirus », a expliqué le Dr Michel Chrétien à la télévision canadienne[11].

Je précise que le Dr Chrétien est un des virologues les plus respectés au monde.

Avec son équipe, il travaille depuis des années sur la quercétine. Il en a déjà prouvé l’efficacité sur les virus Zika et Ebola.

Notez aussi qu’un essai clinique sur 1 000 Chinois est en cours, au moment où je vous écris, pour confirmer l’intérêt de la quercétine contre le coronavirus.

Mais en attendant d’avoir la preuve définitive, il n’y a aucune raison de ne pas l’essayer !

Si l’on ne vous en parle pas dans les médias, c’est parce que ce complément alimentaire ne rapporte RIEN à l’industrie pharmaceutique :

« La quercétine coûte seulement 1,50 $ par jour, alors que les nouveaux antiviraux coûtent 1 000 $ par jour », rappelle le Dr Chrétien.

Il faut dire que la quercétine est une substance 100 % naturelle, qu’on trouve notamment dans les oignons… ce qui fait que l’industrie pharmaceutique ne peut pas la breveter… ni la vendre à prix d’or !

C’est la même chose avec la propolis, un autre anti-viral naturel qui aussi a de très bonnes chances de vous aider à vous protéger du coronavirus :

Rappel : c’est le moment de faire une cure de propolis !

Coronavirus ou pas, la période actuelle est un des meilleurs moments de l’année pour faire une cure d’au moins 3 semaines de propolis.

Je vous le disais dans la lettre envoyée il y a 30 jours :

Si vous avez une angine, une sinusite ou la grippe, la propolis réduit les symptômes et accélère la guérison[12].

Tout récemment, des chercheurs ont montré qu’un spray nasal à base de propolis accélère la guérison du rhume et soulage les symptômes[13].

La propolis est également précieuse contre les bronchites, car elle « désinfecte » les bronches et vous aide à expulser le mucus.

La propolis est LE grand remède que je prends chaque hiver… et que je vous recommande donc particulièrement dès aujourd’hui si vous êtes vulnérable aux infections.

En prévention, je vous conseille d’en prendre 300 à 400 mg matin et soir, en gélules ou en goutte (en gélule, vous pouvez les commander chez Pollenergie  et en plus de la quercétine et de la propolis, voici un troisième « trésor naturel » contre les virus :

Utilisez vite la puissance des huiles essentielles pour vous protéger

On sait depuis des années que la plupart des huiles essentielles sont des antiviraux d’une efficacité redoutable.

Et parmi toutes celles qui sont efficaces, il y en a une que tous nos experts vous recommandent d’utiliser en prévention.

C’est l’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora CT cinéole) :

« Commencer par le ravintsara qui a l’avantage d’avoir peu de contre-indication. Sur les poignets et à respirer. On peut y associer celle d’arbre à thé » (Dr Eric Ménat) ;

« Pour renforcer le terrain, l’huile essentielle de ravintsara, en friction sur les avant-bras, est très efficace » (Elske Miles) ;

 « Huile essentielle de ravintsara et d’arbre à thé : 2 gouttes pures de chaque sous les clavicules et sur les avants bras chaque matin et soir, 5 jours sur 7 » (Caroline Gayet) ;

 « Matin et soir, mélanger 4 gouttes de ravintsara dans une noix de gel d’aloe vera bio, puis appliquer sur le thorax et les voûtes plantaires » (Didier Le Bail).

Choisissez la formule que vous préférez, mais si vous faites partie des personnes à risque, faites-le !

Pour assainir l’air de votre domicile, vous pouvez aussi utiliser un diffuseur d’huile essentielle.

Dans ce cas, n’hésitez pas à choisir un mélange à dominante d’essence de citron, complété avec une autre huile essentielle (au choix : huile essentielle de Saro, Niaouli, Eucalyptus radié, Eucalyptus globulus, Pin sylvestre, ou encore de Bois de rose).

Voilà pour le protocole de prévention, pour éviter d’être infecté.

J’aurais pu aussi vous parler d’autres substances efficaces pour renforcer votre système immunitaire, comme les probiotiques, le sureau, l’échinacée ou le shiitake, mais je préfère en rester à l’essentiel et au plus simple.

Maintenant, voici ce que vous pouvez faire si vous êtes infecté :

Que faire si vous êtes CONTAMINÉ par le coronavirus ?

Si vous avez une suspicion de coronavirus, ou si on vous a diagnostiqué cette infection, vous avez tout à gagner à suivre mes conseils sur la vitamine D, la vitamine C, la quercétine et la propolis.

Mais votre arme la plus puissante pour vaincre le virus sera sans doute les huiles essentielles.

Si vous êtes infecté, une possibilité est de choisir les huiles essentielles efficaces contre les virus respiratoires en général.

Ainsi, Elske Miles recommande soit l’huile essentielle de cannelle de Chine, soit celle d’origan :

En cas d’infection : 2 perles de Cannelle de Chine 3 fois par jour (on peut trouver ces perles chez Pranarôm en pharmacie), ou 2 comprimés d’origan compact 3 fois par jour.

Caroline Gayet, elle, recommande les huiles essentielles de ravintsara, niaouli et cajeput, en massage sur le thorax, les avant-bras, le cou, la clavicule ou le long du dos.

Et comme c’est une spécialiste des plantes médicinales, elle vous recommande aussi une tisane anti-virale, composée « à parts égales de réglisse racine, de baies de sureau, de feuilles de thym et de racine d’échinacée - 4 tasses par jour ».

Quant à Pierre Franchomme, un des plus grands spécialistes au monde des huiles essentielles, il conseille l’huile essentielle de Laurier Noble :

« Les propriétés anti-virales du laurier noble ont fait l’objet de recherches bien documentées. 

C’est le cas d’une étude dirigée par Monica R. Loizzo, de la faculté de Pharmacie de Calabre. Elle a montré l’activité in vitro de l’huile essentielle de laurier noble sur le virus SARS-CoV responsable de l’épidémie de SRAS de 2003[14] »

C’est donc une huile essentielle prometteuse contre le coronavirus, et c’est pourquoi Didier le Bail propose le protocole ci-dessous, si vous êtes infecté :

 « L’huile essentielle de Laurier noble est à utiliser par voie cutanée et de préférence sous forme pure, c’est-à-dire sans avoir été diluée dans une huile végétale ou mélangée à du gel d’aloe vera.

En pratique, appliquer HE Laurier noble sur les voûtes plantaires à raison de 5 gouttes par voûte et ce, plusieurs fois par jour.

Il est capital de procéder à l’application uniquement sur cette partie du corps car on assure ainsi une diffusion rapide et optimale des molécules aromatiques jusque dans les alvéoles pulmonaires. »

Voilà votre protocole naturel anti-coronavirus !

Je compte sur vous pour le transmettre à tous vos contacts et à le partager sur les réseaux sociaux.

Et bien sûr, n’oubliez pas de renforcer votre organisme en maintenant une activité physique et en évitant les excès alimentaires (gare au sucre qui plombe votre système immunitaire… et attention aux produits laitiers qui peuvent encombrer vos voies respiratoires).

Bonne santé et sérénité à tous !

Xavier Bazin

 

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 12:09
LA SUPPLEMENTATION EN MAGNESIUM

D’après une conférence animée par le professeur Jean-Robert Rapin, le 08 octobre 2009

Plan de la présentation
1) INTRODUCTION
2) DEFINITION
3) ORIGINE DES DEFICITS EN MAGNESIUM
4) ROLES PHYSIOLOGIQUES DU MAGNESIUM
5) SITUATIONS
6) EN PRATIQUE AU CABINET
7) QUEL MAGNESIUM CHOISIR ?

1) INTRODUCTION

Aujourd’hui de moins en moins de médecins généralistes prescrivent du magnésium. Pour eux, cela « ne
fera rien du tout ». Pourtant, si l'on se penche sur l'usage traditionnel, le magnésium semble occuper une
place centrale. Cet oligo-élément est prescrit depuis l’Antiquité. Il doit d’ailleurs son nom à une ville de la
Grèce antique, Magnésie, qui exploitait une mine de magnésite juste à côté. Le magnésium a été
également beaucoup prescrit dans les années 1950. Cependant, ce n'était pas toujours pour de bonnes
raisons : on lui prêtait alors de soi-disant vertus anti-cancéreuses. Regain d’intérêt vers le milieu des
années 1970, quand les médecins se sont aperçus qu’environ la moitié de la population était spasmophile,
qui est, mais en partie seulement, causé par le magnésium (c'est pour cette raison que la seule prise de
magnésium ne permet pas de dépasser 30 % de succès chez des femmes spasmophiles).

2) DEFINITION

D’un point de vue chimique, le magnésium est le quatrième cation (ion positif) le plus présent dans
l’organisme (24 g / 70 kg) ; il est également le deuxième cation intracellulaire après le potassium.
Le magnésium est réparti à 55 % dans les os, le reste se trouvant dans les muscles et les cellules de
l’organisme. En cas de besoin par l'organisme, les plus mal servis seront les muscles et la peau qui ne sont
pas prioritaires. Ainsi, en cas de déficit (spasmophilie par exemple), les analyses pourront sembler
contradictoires : le magnésium sera totalement ou presque absent de la peau, mais les taux seront
presque normaux au niveau plasmatique.

3) ORIGINE DES DEFICITS EN MAGNESIUM

Le déficit en magnésium est extrêmement répandu dans la population. Selon l’étude SuVimax (première
étude à grande échelle pour connaître l’efficacité d’une supplémentation en vitamines et minéraux,
menée pendant 8 ans sur 13 017 volontaires), 75 % des hommes et 77% des femmes présentaient une
carence de magnésium. Les causes de ce déficit massif sont nombreuses. Les principales sont les
suivantes:

a) APPORTS ALIMENTAIRES INSUFFISANTS

La première cause est à chercher du côté de l’alimentation. Si le cacao (et donc le chocolat) est connu
pour en contenir, le taux de magnésium pour 100 grammes n'est pas toujours le plus élevé. Les céréales
par exemple représentent une source très intéressante, à condition qu’elles soient complètes. Enfin, les
poissons et les crustacés sont aussi une bonne source de magnésium.
Cependant les quantités de magnésium contenues dans l'alimentation courante ne sont pas suffisantes
pour couvrir les besoins quotidiens. Pour y parvenir, il conviendrait d’adopter un régime identique à celui
de l’homme de Cro-Magnon, c'est-à-dire très riche en calories (4000 kcal/jour), soit environ le double des
calories absorbées en moyenne aujourd'hui. Par ailleurs, il n'est même pas certain que ce régime soit
suffisant car les aliments sont moins riches en magnésium qu'à l'époque. En cause ? En partie l'agriculture
intensive qui provoque un appauvrissement des sols. Et comme les engrais ne sont pas enrichis en oligoéléments,
les légumes et les céréales ne contiennent plus autant de minéraux. Seule exception à la règle:
les olives (mais pas l’huile d’olive).

b) PROBLEME GENETIQUE

Parfois, en plus de la problématique de l'alimentation, s'ajoute celle de la génétique. Ainsi, 50 % de la
population ne « fixe » pas le magnésium. Les reins ne jouent pas leur rôle d'absorption et le magnésium
part alors directement dans les urines sans avoir pu être exploité par l'organisme. Pour ces personnes, la
prise de compléments alimentaires sera très peu efficace, et le taux de magnésie augmentera de manière
très lente. Cette donnée est à prendre en compte, particulièrement lorsque des médicaments pouvant
entraîner une fuite de magnésium sont prescrits.

c) LE STRESS REPETE

Quand l’organisme est en situation de stress, il va libérer de l’adrénaline, qui va en même temps entraîner
la fuite du magnésium.

4) ROLES PHYSIOLOGIQUES DU MAGNESIUM

Le magnésium joue un rôle majeur au niveau de la membrane cellulaire. Cet oligo-élément va permettre
d’activer la pompe K/Na qui assure les échanges entre le potassium (qui doit entrer dans la cellule) et le
sodium (qui doit en sortir). Si la pompe est mal activée, le sodium ne sortira pas, provoquant le gonflement
de la cellule, dont le métabolisme va changer. Cela peut entraîner un début d’hypertension. Autres
conséquences possibles : des jambes lourdes, des oedèmes, des capitons… Le magnésium intervient aussi
dans l’activation des pompes qui permettent les échanges entre le sodium et le calcium et celle entre le
sodium et le magnésium. Cette dernière est indispensable pour assurer la contraction musculaire. Enfin,
le magnésium est également nécessaire à la synthèse et au stockage de l’énergie, l’homéostasie cellulaire
(soit l’équilibre entre les cellules), le catabolisme des glucides, lipides et protides (phase qui permet de
réduire ces molécules), le bon fonctionnement des hormones et le stockage des neuromédiateurs.

5) SITUATIONS

3/4 de la population générale présente déjà un déficit en magnésium. Mais sachant que le magnésium
est impliqué dans plus de 300 réactions enzymatiques, qu’il joue un rôle prépondérant dans le
métabolisme énergétique cellulaire et dans la synthèse des protéines et des neuromédiateurs, on peut
imaginer l’intérêt d’une supplémentation chez la très grande majorité des personnes qui viennent vous
consulter.

▪ LES FEMMES ENCEINTES ET LES ENFANTS

Le magnésium est très important en période de grossesse car il participe à l'expression des gènes (22
gènes différents en ont besoin pour pouvoir s'exprimer). En cas de carence, l'enfant à venir est exposé à
plusieurs risques, dont l'autisme, l'hyperactivité ou encore un problème au niveau de l'activité
enzymatique (épilepsie). Pour ce qui est de l'hyperactivité, le rôle du magnésium intervient au niveau du
stockage de la noradrénaline, un neuromédiateur dont le dysfonctionnement serait justement l'une des
causes de l'hyperactivité.
Enfin, les enfants ayant des apports en magnésium insuffisants, l'activité enzymatique peut être
fortement diminuée, voire supprimée, pouvant alors entraîner des problèmes d'épilepsie.

▪ LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL (SNC)

L'hyperactivité, l'épilepsie ou encore des pathologies neuro-fonctionnelles comme la spasmophilie sont
quelques-uns des troubles du système nerveux central pour lesquels l'apport en magnésium est
important. Pour la spasmophilie, il faudra également veiller à ajouter, en plus de l'apport en magnésium,
des acides foliques (vitamine B9) et des acides gras essentiels (oméga 3 de type acide alpha-linolénique).
Le Magnésium est un cofacteur de la synthèse des catécholamines (dopamine, noradrénaline,
adrénaline), de la sérotonine et de la mélatonine. Face à des troubles de l’humeur ou du sommeil, on
n’oubliera pas de supplémenter en magnésium et autres cofacteurs (vit B, vit C, Fe…).

▪ L'ALCOOLO-DEPENDANCE

Sans en être, bien entendu, directement la cause, l'anorexie ou encore les troubles digestifs peuvent être
liés à un déficit en magnésium. Par ailleurs, dans le cadre de l'alcoolo-dépendance, l'apport en magnésium
peut prévenir les complications rénales, hépatiques, ou être utile dans les cas de sevrage.

▪ LE STRESS

Le stress augmente les besoins en cet oligo-élément. Les sportifs par exemple, ou encore les personnes
exposées à des stress répétées, doivent donc penser, soit via l'alimentation, soit via les compléments
alimentaires, à augmenter leur apport en magnésium mais aussi en vitamines B1, B2 et B6.

▪ LES ALLERGIES ET L’IMMUNITE

Le magnésium est indispensable à la réactivité des béta-stimulants, soit les éléments qui permettent de
limiter les réactions allergiques (comme dans les cas d'asthme par exemple). Attention, le magnésium ne
soigne pas pour autant! Il permet seulement de limiter les besoins en corticoïdes et béta-stimulants, et
ce, à condition de l'associer à des probiotiques et des oméga 3. Le magnésium est aussi l'un des éléments
qui va stimuler la réponse immunitaire de l'organisme.

▪ FATIGUE PHYSIQUE ET PSYCHIQUE

Le magnésium est le coenzyme le plus indispensable à tous les stades de la synthèse et du métabolisme
de l’ATP. Les autres cofacteurs du cycle de Krebs sont les vitamines B1, B2, B3, B6, B9, B12.

▪ LE SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE

Le manque de magnésium peut être à l'origine de nombreux dysfonctionnements du système cardiovasculaire:
une hypomagnésémie augmente les contractions du rythme cardiaque, soit la base de toutes
les arythmies. Le manque de magnésium est aussi à la base des coronaropathies. Bien sûr, l'idée n'est pas
de dire que le magnésium résout tous les problèmes du système cardio-vasculaire, mais il est
indispensable pour que le traitement fonctionne.
En prévention, le magnésium peut limiter le nombre de cas d'infarctus du myocarde. D'ailleurs, quand ce
dernier se présente leur seul traitement est de faire une piqûre de sulfate de magnésium.
Dans les cas d'hypertension artérielle, une étude a montré que 30 % des personnes supplémentées en
magnésium voyaient leur hypertension diminuer. Bémol à ce résultat: les cas sous placebo affichent les
mêmes proportions. Mais une analyse sur les personnes qui ne réagissaient pas au magnésium a montré
une fuite de l'oligo-élément dans les urines.
Le magnésium est aussi un moyen de prévention des accidents vasculaires cérébraux. Pourquoi? Parce
que dans 80 % des cas, les hémiplégies sont liées à des plaques d'athéromes qui se détachent et montent
au cerveau. Et comme le magnésium permet d'éviter la production d'athéromes...

▪ LE DIABETE SUCRE

Le magnésium participe à la baisse de l'incidence de la survenue du diabète de type II, et une fois qu'il est
présent, il diminue l'apparition de complications liées au diabète (comme la rétinopathie, la
névropathie...). Il a par ailleurs été constaté que les personnes souffrant de ce diabète sont en
hypomagnésémie. Le lien? La production et la sensibilité du récepteur d'insuline pour lesquelles le
magnésium est un élément indispensable.

▪ GYNECO-OBSTETRIQUE

Une piqûre de sulfate de magnésium est le seul traitement de l'éclampsie. Le magnésium (en association
avec les vitamines B1 et B6) peut être pris lors d'une contraception par voie orale pour éviter les
problèmes vasculaires.

▪ MAGNESIUM ET CANCER

Attention à ne pas faire d'amalgame: le magnésium n'a pas d'effet sur le cancer, car il s'agit là d'une
mutation des gènes. Cependant le magnésium est intéressant quand la personne malade est sous
chimiothérapie car ce traitement entraîne une fuite plus ou moins importante du magnésium.
Après ce rapide tour d'horizon des effets et de l'importance du magnésium pour l'organisme, que retenir?
D'abord, que si cet oligo-élément n'a en définitive que peu d'effet direct, il n'en est pas moins indispensable
pour assurer le bon fonctionnement du corps.
Comme vous le voyez, les occasions de prescrire du magnésium sont nombreuses, et pluriquotidiennes.

▪ AUTRES SITUATIONS QUI AUGMENTENT LE RISQUE DE DEFICIT EN MAGNESIUM

Régimes alimentaires déséquilibrés ou diètes amincissantes répétées
Stress aigu ou chronique
Sport intensif
Pathologies rénales
Pathologies digestives entrainant une malabsorption
Alcoolisme
Médicaments : contraceptifs, diurétiques, neuroleptiques, chimiothérapie.

7) QUEL MAGNESIUM CHOISIR ?

En premier lieu, il faut savoir qu’augmenter les quantités de magnésium qu’on ingère n’est pas gage
d’efficacité. Au contraire, il semble qu’un mécanisme digestif conduit à diminuer l’absorption du
magnésium quand la dose ingérée augmente. Le plus raisonnable et de compléter l’apport alimentaire par
une supplémentation magnésienne limitée à environ 200 mg par jour mais sur une longue période.
De nombreux sels de magnésium, naturels ou synthétiques, sont proposés dans les compléments
alimentaires. Au moment du choix, ce qui compte c’est :

a) La quantité réelle de magnésium supplémentée. En effet, certains sels sont lourds, et le

magnésium n’en représente qu’une faible part. Par exemple les sels de synthèse, dits chélatés, qui
combinent un atome de magnésium avec des acides aminés, présentent l’avantage d’être hautement
assimilables et bien tolérés. Cependant, il faut tenir compte qu’un comprimé de 400 milligrammes de
bisglycinate de magnésium par exemple, ne contient que 80 mg de magnésium. Alors que 400 mg de
magnésium marin contiennent 240 mg de magnésium.

b) Les effets secondaires des sels. Bien des sels de magnésium, en particulier le chlorure, provoquent

des effets indésirables tels que diarrhées, douleurs abdominales, voire des réactions cutanées. Le choix
se fera en fonction de la sensibilité et la tolérance personnelle.

c) La pénétration intracellulaire du magnésium. Une supplémentation efficace se doit d’apporter le

magnésium jusqu’à l’intérieur des cellules. Les orotates et les pidolates de magnésium sont les sels qui
offrent la meilleure pénétration cellulaire. Mais ce sont de grosses molécules qui ne contiennent que 7%
de magnésium pour les premiers et 9% pour les seconds (de 5 a 6 comprimés de 500mg pour apporter
200mg de Mg). Les sels minéraux, plus classiques, sont plus riches en magnésium (60% pour un hydroxyde
de magnésium) mais nécessitent d’être associés à de la vitamine B6 et à de la taurine pour pénétrer les
cellules.
Les solutions proposées par les fabricants sont multiples mais, au final, le choix du prescripteur se fait
aussi sur des critères tels que la facilité d’emploi (une seule prise par jour et non pas des prises multiples),
la tolérance (surtout digestive), et le coût du traitement car les cures sont souvent très longues.

 

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16 novembre 2019 6 16 /11 /novembre /2019 10:59

Du fin fond de l'espace , l'étincelle de la vie et de l'energie 

Chère lectrice, cher lecteur,

 

L’image que vous regardez vient du fin fond de l’espace. 

Ce morceau de rocher est en réalité la photographie d’
une comète.

Je dois avouer que cette image, à la fois, 
me fascine et, je ne saurais dire exactement pourquoi, me terrifie un peu. 

La masse de cette comète de 3 km de diamètre, le noir opaque qui l’enveloppe, la solitude de ce rocher perdu, le silence glacial...C’est comme si nous avions découvert 
un dangereux secret qu’il ne fallait surtout pas déranger.

C’est la comète 81P appelée aussi Wild 2 [1], découverte le 6 janvier 1978 par le suisse Paul Wild.

Le vaisseau spatial de la NASA 
Stardust l’a photographié en 2004 après un voyage de 5 ans et quelques 5,6 milliards de km dans le système solaire. C’est lui qui a pris l’image que vous contemplez.

Le vaisseau a aussi récupéré dans la queue de la comète 
des échantillons de poussières.
En analysant ces échantillons, les chercheurs de la NASA ont découvert une molécule qui est aussi un...nutriment ! Ils en ont conclu que c’est une des molécules primordiales ayant permis l’éclosion de la vie sur Terre.

Sans 
ce nutriment [2], la vie telle qu’elle existe aujourd’hui sur Terre n'aurait sans doute jamais existé.

 

L'univers est son origine et notre organisme son terrain de prédilection 

 

Cette brique essentielle à la vie a été découverte en 1979 par une équipe de chercheurs américains. 

C’est seulement 25 ans plus tard, en 1995, que des chercheurs néerlandais de l’université d’Amsterdam ont réussi à la synthétiser [3]. C’est à dire à en créer 
ex nihilo dans un laboratoire.

En 2003, une publication de la prestigieuse revue 
Nature complète le groupe des vitamines avec ce principe actif. Cela faisait 55 ans que cela n’était plus arrivé !

Et régulièrement, les chercheurs lui découvrent d’incroyables qualités : elle aurait un effet contre le vieillissement en agissant à l’intérieur de nos cellules. A quand le prix Nobel ?

En réalité il s’agit d’une 
révolution scientifique parce que cette molécule est capable de créer de nouvelles mitochondries

A ma connaissance, c’est le 
seul nutriment qui soit capable d’une telle prouesse.

En effet, ce sont ces dernières qui assurent la production d’énergie à l’intérieur de nos cellules, via 
la respiration cellulaire (le fameux cycle de Krebs, hantise des étudiants en médecine tellement ce processus est complexe)...

 

...Et + de mitochondries = c'est + d'énergie !


En dehors des milieux scientifiques, ce nutriment est très peu connu à tel point qu’il n’a été autorisé qu’en décembre 2017 par les autorités européennes. 

Imaginez maintenant ce que ce nutriment peut faire pour VOUS grâce à son action sur vos mitochondries. En produisant plus d’énergie, vous 

  • Serez moins fatigué.

  • Retrouvez une masse musculaire pour prendre vos enfants dans les bras.

  • Regagnez vigueur et énergie

Plus spécifiquement, la recherche a montré que ce nutriment peut :

  • Aider à la régénération de votre cerveau [4], votre foie, vos poumons [5] et tous vos organes vitaux

  • Donner un coup de jeune à chaque organe et muscle de votre corps

  • Maintenir vos capacités mentales et la santé de votre cerveau [6]

  • Soutenir votre système immunitaire [7]

  • Remplacer vos cellules endommagées par de nouvelles cellules saines [8]

  • Maintenir vos capacités mentales et la santé de votre cerveau [9]

  • Stimuler les spermatozoïdes qui sont de gros consommateurs d’énergie [10]

  • Promouvoir un vieillissement en bonne santé.

Je vous révélerai son nom un peu plus tard, rassurez-vous ! Il a aussi été prouvé qu’il fonctionne en symbiose parfaite avec la coenzyme Q10 qui, elle aussi, agit sur la santé mitochondriale.

 

Voulez vous gagner des années de bonne santé en plus ? 

 

De nombreuses études ont montré que 50 à 75 % des patients cardiaques manquent de coenzyme Q10. Dans une méta-analyse (une étude compilant d’autres études) de 2005 [11], une supplémentation en coenzyme Q10 contribuerait à allonger la durée de vie des patients de trois ans.

Il y a déjà des décennies, les Japonais ont été les premiers à compléter leur alimentation en coenzyme Q10, en particulier les personnes touchées par des problèmes cardiaques [11 bis].

En 2002, des études cliniques démontrent que la CoQ10 (de 30 mg à 240 mg par jour) pourrait avoir une action positive contre les effets toxiques de certains médicaments contre le cancer, les anthracyclines notamment. Ces derniers ont des effets néfastes (et connus) sur le coeur [12].

La coenzyme Q10 a de nombreux autres rôles sur votre corps. Elle produit de l’énergie, ce qui va :

  • Aider à la régénération de votre cerveau [13], votre foie, vos poumons [14] et tous vos organes vitaux

  • Donner un coup de jeune à chaque organe et muscle de votre corps

  • Maintenir vos capacités mentales et la santé de votre cerveau[15]

  • Soutenir votre système immunitaire[16]

  • Stimuler les spermatozoïdes qui sont de gros consommateurs d’énergie[17]

La coenzyme Q10 est donc une molécule qui joue un rôle clé dans le fonctionnement des mitochondries, les centrales de production d'énergie de notre corps.

Les chercheurs ont identifié plusieurs maladies qui pourraient être liées 
à un déficit chronique en coenzyme Q10, et d’autres qui peuvent être notoirement améliorées par une supplémentation: 

  1. En cas d’insuffisance cardiaque (infarctus). 

  2. En cas d’hypertension artérielle [18]. La coenzyme Q10 ferait partie des solutions complémentaires les plus prometteuses. Attention : elle ne peut pas se substituer au traitement contre l’hypertension mais elle peut éventuellement permettre d’en diminuer les doses et minimiser les effets secondaires. Cet ajustement doit être fait par un médecin

  3. Avec les médicaments anticholestérol : les statines diminuent fortement la synthèse de coenzyme Q10 dans l’organisme, ce qui occasionne fatigue, douleurs musculaires et effets secondaires [19]. D’autres études ont révélé que la supplémentation en Q10 réduisait significativement le cholestérol total [20] . 

  4. En cas de sclérose en plaques. Des chercheurs ont montré que la coenzyme Q10 était très efficace pour diminuer la fatigue et les symptômes de dépression liés à cette maladie. Elle permettrait également de ralentir le déclin fonctionnel d’autres maladies dégénératives, notamment la maladie de Parkinson.

Plus un organe a besoin d’énergie, plus ses tissus ont besoin de coenzyme Q10 !

Le problème 
majeur de la coenzyme Q10 est que son stock diminue avec l’âge, bien que le corps en produise.

C’est pourquoi une supplémentation se justifierait généralement à partir de 40 ans.

La plupart des compléments alimentaires coenzyme Q10 sont de l’
ubiquinone, qui est une forme stable, facile à fabriquer et à mettre en gélules. Son coût de fabrication et d’achat est donc bien moins cher.
L’
ubiquinol marche bien aussi, et présente l’intérêt d’augmenter significativement la biodisponibilité de la coenzyme Q10 à condition qu’elle soit stable, même à un dosage inférieur.

Malheureusement, son coût reste nettement plus élevé, même en tenant compte de la réduction possible du dosage. 

Il existe cependant des moyens techniques très intéressants pour pousser l’efficacité de l’
ubiquinone au niveau de celle de l’ubiquinol, sans les inconvénients de coût ni de stabilité. 

D’ailleurs, 99 % des études scientifiques ayant mis en évidence les effets de la coenzyme Q10 l’ont fait avec la forme 
ubiquinone.
 

Philippe Rivière

 

P.S. J’ai failli oublier. J’ai une dernière chose à vous dire. 

Le nom du nutriment (qui est imprononçable) : 


pyrroloquinoléine quinone


qu’on appelle par simplification PQQ !

P.P.S. Avec toutes ces informations que je vous ai communiquées, vous pouvez désormais agir par vous-même pour retarder l’horloge du vieillissement.


 

Références scientifiques :

 [2] Krueger F.R., Werther, W. Kissel J., Schmid ER., Assignment of quinone derivatives as the main compound class composing interstellar grains based on both polarity ions detected by the ‘ cometary and interstellar Dust Analyser’ (CIDA) onboard the spacecraft Stardust; Rapid Commun Mass Spectrom 2004;18(1):103-11

[3]Velterop J.S., Sellink E., Meulenberg J.J., David S, Bulder I, Postma P.W.; synthesis of *************** ****** in vivo and in vitro and detection of an intermediate in the biosynthetic pathway; J.Bacteriol sept 1995; 177 (17) : 5088-98.

[4] Ritu A. Shetty, Michael J. Forster, Nathalie Sumien Coenzyme Q10 supplementation reverses age-related impairments in spatial learning and lowers protein oxidation, AGE October 2013, Volume 35, Issue 5, pp 1821-1834

[5] Fujimoto S, Kurihara N, Hirata K, Tak eda T. Effects of coenzyme Q10 administration on pulmonary function and exercise performance in patients with chronic lung diseases. Clin Investig. 1993;71(8 Suppl):S162-6.

[6] Ritu A. Shetty, Michael J. Forster, Nathalie Sumien Coenzyme Q10 supplementation reverses age-related impairments in spatial learning and lowers protein oxidation, AGE October 2013, Volume 35, Issue 5, pp 1821-1834

[7] Battino M, Bullon P, Wilson M, Newman N. Oxidative injury and inflammatory periodontal diseases: The challenge of antioxidants to free radicals and reactive oxygen species. Crit Rev Oral Biol Med. 1999;10:458–76.

[8] Ritu A. Shetty, Michael J. Forster, Nathalie Sumien Coenzyme Q10 supplementation reverses age-related impairments in spatial learning and lowers protein oxidation, AGE October 2013, Volume 35, Issue 5, pp 1821-1834

[9] Giancarlo Balercia et al., « Coenzyme Q 10 treatment in infertile men with idiopathic asthenozoospermia: a placebo-controlled, double-blind randomized trial », Fertility and sterility 91, no 5 (2009): 1785–1792.

[10 voir aussi note 17] Giancarlo Balercia et al., « Coenzyme Q 10 treatment in infertile men with idiopathic asthenozoospermia: a placebo-controlled, double-blind randomized trial », Fertility and sterility 91, no 5 (2009): 1785–1792.

[11 - 11 bis] Singh U, Devaraj S, Jialal I., Coenzyme Q10 supplementation and heart failure.,Nutr Rev. 2007 Jun

[12] Hodgson JM, Watts GF, et al. Coenzyme Q10 improves blood pressure and glycaemic control: a controlled trial in subjects with type 2 diabetes.Eur J Clin Nutr. 2002 Nov;56(11):1137-42.

Coenzyme Q10 in cardiovascular disease. Pepe S, Marasco SF, et al. Mitochondrion. 2007 Jun;7 Suppl:S154-67. Review.

[13 voir aussi note 15] Ritu A. Shetty, Michael J. Forster, Nathalie Sumien Coenzyme Q10 supplementation reverses age-related impairments in spatial learning and lowers protein oxidation, AGE October 2013, Volume 35, Issue 5, pp 1821-1834

[14] Fujimoto S, Kurihara N, Hirata K, Takeda T. Effects of coenzyme Q10 administration on pulmonary function and exercise performance in patients with chronic lung diseases. Clin Investig. 1993;71(8 Suppl):S162-6.

[15] Ritu A. Shetty, Michael J. Forster, Nathalie Sumien Coenzyme Q10 supplementation reverses age-related impairments in spatial learning and lowers protein oxidation, AGE October 2013, Volume 35, Issue 5, pp 1821-1834

[16] Battino M, Bullon P, Wilson M, Newman N. Oxidative injury and inflammatory periodontal diseases: The challenge of antioxidants to free radicals and reactive oxygen species. Crit Rev Oral Biol Med. 1999;10:458–76.

[17] Giancarlo Balercia et al., « Coenzyme Q 10 treatment in infertile men with idiopathic asthenozoospermia: a placebo-controlled, double-blind randomized trial », Fertility and sterility 91, no 5 (2009): 1785–1792.

[18] Rosenfeldt, Haas, and Al., Coenzyme Q10 in the treatment of hypertension, Journal of Human Hypertension (2007); published online 8 February 2007

[19] Ghirlanda G, Oradei A, Manto A, et al. Evidence of plasma CoQ10-lowering effect by HMG-CoA reductase inhibitors. J Clin Pharmacol. 1993a

[20] Bakhshayeshkaram, Lankarani, Mirhosseini, et al., The effects of coenzyme Q10 supplementation on metabolic profiles of patients with chronic kidney disease, Curr Pharm Des. 2018 Nov.

 

 

Les informations de cette lettre sont publiées à titre informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Pour toute question relative à sa santé et son bien-être, il est recommandé au lecteur de cette lettre de consulter des professionnels de santé homologués auprès des autorités sanitaires de son pays. Les informations ou les produits mentionnés sur ce site ne sont en aucun cas destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. Il s’interdit d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs.

Nos produits naturels sont reconnus par les utilisateurs et les prescripteurs pour leur haute qualité et leur sûreté. Nos produits naturels ne sont pas des médicaments. Ils ne remplacent pas une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain. En cas de doute, nous vous invitons à demander conseil auprès de votre spécialiste.

 

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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 11:06
Près de 80 % de la population occidentale et presque toutes les personnes âgées seraient déficientes en vitamine D. Et vous ?

Selon un rapport de l’Académie de Médecine Française (AMF), près de 80% de la population occidentale, et même la majorité des personnes âgées manquent de vitamine D. À l’approche de l’hiver, faute d’exposition au soleil, l’organisme finit par manquer de vitamine D. Quels sont les signes qui peuvent révéler un déficit en vitamine D ?

 

1- Une sensation de grande fatigue : la vitamine D permet de lutter contre la fatigue. Carencé, il devient plus difficile d’être énergique.

 

2- Des infections à répétitions : la vitamine D stimule le système immunitaire. Un des signes de carence se manifeste par des infections à répétition, souvent des voies respiratoires supérieures au cours de l’hiver. Ceci s’explique parce que l’hiver, faute d’exposition solaire suffisante, on manque de vitamine D.

 

3- Une faiblesse musculaire, des douleurs osseuses, des crampes : la vitamine D est essentielle à la santé des os, des cartilages et elle joue un rôle essentiel dans le maintien de la masse musculaire. Une perte de force musculaire, des raideurs articulaires, des douleurs ou des lésions osseuses à la suite de traumatismes mineurs, peuvent indiquer un manque de vitamine D.

 

4- Une déprime : la déprime hivernale est souvent liée à un manque d’ensoleillement. Parce qu’avant tout, les rayons du soleil permettent à notre peau de synthétiser la quasi-totalité de la vitamine D dont nous avons besoin. Or, la vitamine D est indispensable à la fabrication dans notre cerveau des petites hormones du bonheur que sont : la dopamine qui nous donne de l’entrain, et la sérotonine qui nous apporte du bien-être. Faute de soleil et donc de vitamine D, notre humeur s’assombrit et notre dynamisme s’étiole. Mais au-delà de ces signaux d’alerte, certaines personnes sont plus susceptibles que les autres de manquer de vitamine D au cours de l’hiver.

 

Quels sont les personnes qui ont le plus de risque de manquer de vitamine D ?

 

En premier lieu, les personnes qui ne s’exposent pas assez au soleil (au moins 20 minutes par jour bras découverts), celles qui s’en protègent trop (écrans solaires ou port du voile), ou celles dont la peau a perdu sa capacité a synthèse la vitamine D : les personnes après 65 ans.

 

Ensuite, les personnes à la peau brune qui ont besoin de 4 à 5 fois plus d’exposition solaire que les peaux claires pour synthétiser la même quantité de vitamine D. C’est pourquoi, les peaux africaines ont plus de difficulté à fabriquer suffisamment de vitamine D sous nos latitudes.

 

Les gens en surpoids ont un autre problème. Comme la vitamine D est une vitamine liposoluble, elle est séquestrée dans leurs tissus adipeux et n’est plus disponible pour l’organisme.

 

Certaines pathologies sont génératrices ou liées à un déficit en vitamine D : les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, psoriasis, sclérose en plaque…), les syndromes de malabsorption ou d’inflammation intestinale (maladie cœliaque, maladie de Crohn, fibrose kystique), certains cancers, les maladies et lésions hépatiques, l’insuffisance rénale chronique, l’immunodéficience (VIH ou médicamenteuse), l’hypertensions artérielle et les maladies cardiovasculaires, etc…

 

Les apports alimentaires ne couvrant que 10% à 20% de nos besoins : ils sont insuffisants. Ceci explique en partie pourquoi, le déficit en vitamine D atteint tant de personnes. C’est la raison pour laquelle de nombreux experts prônent pour une supplémentation quasi généralisée. La posologie de la vitamine D est souvent donnée en unités internationales (UI) plutôt qu’en microgrammes (µg). Pour s’y retrouver, il suffit de savoir que 1 µg = 40 UI. Une supplémentation quotidienne généralisée de 2000 UI/j de vitamine D à partir de 10 ans peut être recommandée absolument sans risque.

 

Mais, quelle vitamine D choisir ?

 

Nous l’avons vu, près de 90% de notre vitamine D est synthétisée au niveau de la peau sous l’effet des rayons du soleil. Mais après 3 mois d’automne, les stocks produits au cours de l’été sont épuisés.

 

La vitamine D prend plusieurs formes. La forme animale, celle que nous fabriquons, est appelée : D3 . Les végétaux produisent et nous apportent de la vitamine D2 . Bien que les deux formes soient utilisables par notre organisme, une supplémentation avec la forme animale (vitamine D3) est plus efficace car plus compatible à notre physiologie.

 

La vitamine D est insoluble dans l’eau, mais soluble dans les graisses. C’est pourquoi elle est mieux assimilée par l’organisme quand elle est administrée sous forme huileuse. Comme elle est stockée dans l’organisme, il est possible - et c’est le principe de la supplémentation médicamenteuse – d’administrer une forte dose de vitamine D huileuse pour couvrir les besoins sur une longue période de 3 à 6 mois.

 

Néanmoins, la mise à disposition de ces réserves n’est pas la même au fil des semaines et diffère d’un individu à l’autre. Il est plus simple, plus sûr et plus naturel de fournir à l’organisme sa dose utile de vitamine D jour après jour.

Mais il est vrai que c’est plus contraignant pour le patient et que recourir à la dose unique pour couvrir 3 mois est une solution de facilité.

 

La solution Vitamine D3 naturelle (lanoline de mouton) qui est plus compatible pour les humains. Dans un support d’huile Bio qui permet à la vitamine D3 d’être mieux assimilée par l’organisme car c’est une vitamine liposoluble. Aucun ajout à ces deux ingrédients : ni conservateur, ni additif, ni colorant, ni arôme.

 

Comment utiliser la vitamine D3 en gouttes et à quelle dose ?

 

Tout le monde, à partir de 10 ans, en automne et jusqu’au mois de mai pour pallier le déficit hivernal et en prévention des infections virales saisonnières (en particulier orl) minimum 2000UI/j c'est ce que conseille de nombreux expert aujourd'hui.

 

De 3 à 10 ans : jusqu’à 1000 UI/j tous les 2 jours.

 

Les personnes âgées et après 50 ans car la peau perd, au fil du temps, de sa capacité à produire la vit D3 : 2000 UI/j à 4000 UI/j par jour en continu toute l’année.

 

Il est préférable de prendre quelques gouttes par jour. Mais on peut également prendre 35 gouttes en seule prise, 1 fois par semaine (par exemple le dimanche) car la vitamine D sera stockée et libérée au fur et à mesure.

 

Il est conseillé aux femmes enceintes allaitantes, enfants de moins de 3 ans et femmes ayant des antécédents personnel ou familiaux de cancer du sein, de demander un avis médical avant toute supplémentation.

Pour en savoir plus, contactez-nous !

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16 octobre 2019 3 16 /10 /octobre /2019 11:30
Plus de la moitié des arbres européens sont menacés d'extinction

D'après l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), plus de la moitié des espèces d'arbres endémiques en Europe, soit 58 %, sont menacées d'extinction.

Pourquoi c'est important

Les arbres jouent un rôle essentiel dans la vie de la planète. Comme ils captent le dioxyde de carbone (responsable de l'effet de serre), ils participent à la lutte contre le changement climatique. Ils représentent une source de nourriture et un abri pour de nombreux animaux, comme les oiseaux, les écureuils... La forêt évite aussi l'érosion des sols en retenant l'eau et présente un intérêt économique grâce à la filière bois.

D'après l'ONF, la France dénombre 138 espèces d'arbres, rien qu'en métropole. Mais nos forêts, sources de biodiversité, se portent-elles bien ? Dans un rapport récent, l'UICN a fait le point sur les espèces d'arbres européennes qui sont en voie de disparition, et leur nombre est alarmant.

Ce que montre le rapport de l'UICN

En septembre dernier, l'UICN a publié s liste rouge des espèces d'arbres européens. Sur les 454 espèces natives étudiées, 42 % sont menacées d'extinction. Parmi les espèces endémiques européennes, c'est-à-dire qui n'existent pas sur les autres continents, 58 % (168) sont menacées d'extinction, c'est-à-dire qu'elles sont classées dans les catégories :

  • des espèces vulnérables,

  • des espèces en danger d'extinction,

  • des espèces en danger critique d'extinction, le niveau le plus proche de l'extinction : 15 % des espèces endémiques européennes, soit 66 espèces, font partie de cette catégorie.

Les espèces d'arbres du genre Sorbus (famille des sorbiers) sont particulièrement concernées puisque les trois quarts des 170 espèces de Sorbus sont menacées : 57 sont en danger critique, 48 en danger et 24 vulnérables. Les menaces qui pèsent sur ces petits arbres sont par exemple la déforestation, mais aussi l'exploitation forestière qui sélectionne certaines espèces d'arbres à leur détriment. Parmi les espèces en déclin se trouve également le marronnier commun, classé en « espèce vulnérable ». Son recul est lié à la présence d'un ravageur, une chenille, la mineuse du marronnier. Cette espèce invasive provient des montagnes des Balkans.

D'après le communiqué de l'UICN, l'une des principales causes de la disparition d'espèces d'arbres est l'introduction d'espèces invasives : plantes envahissantes, parasites, espèces apportant des maladies... Des arbres « exotiques », non natifs d'Europe, ont été introduits de manière volontaire et certaines espèces sont devenues envahissantes, comme le robinier faux-acacia ou l'érable negundo. David Allen, qui a travaillé à cette étude de l'UICN, explique : « Ce ne sont pas seulement les arbres et les bois naturels, ce sont aussi quelques-uns des grands conifères commerciaux qui sont menacés par des espèces envahissantes. »

 

À cela s'ajoutent d'autres facteurs : une exploitation forestière non respectueuse de l'environnement, la déforestation, parfois liée à l'expansion agricole, les feux, le développement urbain et la pression touristique.

 

En pratique

Si vous possédez un peu de terrain, plantez des arbres, d'autant plus que la période d'octobre-novembre est propice. Comme l'affirme le dicton, «À la Sainte-Catherine tout arbre prend racine. » Choisissez des essences locales, chez un pépiniériste près de chez vous pour éviter d'importer des parasites. Et pourquoi ne pas acquérir un bout de forêt, en commun avec d'autres personnes, pour veiller à sa préservation ?

Quand vous achetez des produits issus de l'exploitation de la forêt (bois, meubles, papier...), veillez à ce qu'ils proviennent de forêts gérées de manière durable, portant le label PEFC ou FSC.

 

Rédigé Par Marie-Céline Ray

 

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3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 17:40
La dépression saisonnière ,   quelques conseils pour lutter contre cette déprime hivernale
La dépression saisonnière qui pourrait toucher jusqu’à 10 % de la population s’installe en automne et dure tout l'hiver. Voici comment lutter contre cette déprime hivernale.

La dépression saisonnière, ou trouble affectif saisonnier, intervient généralement dès que les jours diminuent car elle est liée au manque de lumière naturelle. Les journées courtes et la luminosité moins intense provoquent ainsi une « déprime hivernale » qui provoque une baisse d’énergie, parfois des fringales sucrées et un moral en berne. Ses symptômes peuvent comprendre :  fatigue avec baisse d'énergie, perte d’intérêt pour des activités qui en avaient auparavant, irritabilité, difficulté à se concentrer, besoin exagéré de sommeil, appétence pour le sucré.


Selon une petite étude menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague, la dépression saisonnière provient d’un problème de régulation de la sérotonine - une messager chimique du cerveau impliqué dans la régulation de l’humeur - pendant les mois d’hiver. Les chercheurs ont découvert que chez les personnes qui souffrent de dépression saisonnière, lorsque les nuits s'allongent, la production du transporteur membranaire (SERT) de la sérotonine s’accélère, diminuant le niveau de sérotonine disponible.


Dans cette étude, les chercheurs ont étudié 11 personnes souffrant de dépression saisonnière et les ont comparées à 23 personnes en bonne santé. Les participants ont été suivis en été et en hiver. En examinant leur cerveau par imagerie médicale, les chercheurs ont trouvé que chez les personnes qui souffrent de dépression saisonnière, les taux de protéine de transport de la sérotonine (SERT) sont plus élevés pendant la saison d’hiver que pendant l’été. Ce phénomène n’est pas présent chez les participants qui ne souffrent pas de dépression saisonnière. « Le transporteur de la sérotonine ramène la sérotonine dans les cellules nerveuses dans lesquelles elle n’est pas active. Donc plus l’activité du transporteur est élevée, moins la sérotonine est active ». La bonne nouvelle c'est qu'il existe des moyens naturels de faire remonter les niveaux de sérotonine. .

1. Réveillez-vous avec des simulateurs d’aube


Oubliez l’alarme bruyante de votre réveil et réveillez-vous plutôt avec des appareils qui imitent la lumière changeante du soleil. Ces simulateurs d’aube vous réveillent progressivement en reproduisant l’augmentation de l’intensité de la lumière du jour. Les plus efficaces utilisent la lumière à spectre complet qui est aussi proche de la lumière naturelle que possible.

2. Utilisez des huiles essentielles

L'aromathérapie est basée sur l’utilisation d’huiles essentielles de plantes qui peuvent être absorbées par l’organisme par la peau ou le système olfactif. Le mécanisme d’action de l’aromathérapie semble impliquer les systèmes nerveux sympathique et parasympathique et certaines huiles essentielles pourraient influencer l’humeur et avoir des effets anti-dépresseurs. Vous pouvez par exemple utiliser de l'huile essentielle de lavande fine le matin et de bergamote ou clémentine le soir. En massage sur la peau diluées dans un peu d'huile végétale ou en diffusion dans l'air. Les huiles essentielles d'agrumes peuvent aussi s'ajouter à une boisson chaude (dans un peu de miel par exemple).

3. Faites de l’exercice

L’activité physique est souvent recommandée pour soulager les symptômes de la dépression. Des activités modérées comme la marche, le yoga ou la course permettent la libération d’endorphines et de messagers chimiques au niveau du cerveau. Ces composés  améliorent l’humeur et maintiennent également le système immunitaire en bonne santé.

4. Sortez !

Exposez-vous le plus souvent possible à la lumière naturelle. Partir le matin quand il fait nuit et rentrer le soir quand il fait nuit aussi n’est pas forcément bon pour le moral. Profitez de la pause déjeuner et également des week-ends pour sortir et faire des activités à l’extérieur.

5. Faites le plein d’oméga-3

Quand on manque d’oméga-3, le cerveau est le premier à souffrir. L'une des hypothèses est que les cellules nerveuses deviennent alors le siège d'une inflammation chronique qui provoque la destruction des messagers chimiques de la bonne humeur comme la sérotonine. Chez les patients qui souffrent de dépression majeure, le niveau des cytokines inflammatoires est très élevé. Plus leur niveau est élevé et plus la dépression est sévère. Les oméga-3 permettent de diminuer le niveau des cytokines et contribuent à booster la production de sérotonine. Il faut donc consommer des aliments qui en contiennent comme par exemple les poissons gras (sardines, maquereaux...), les graines de lin et de chia, les noix de Grenoble, l’huile de colza…


Une équipe de chercheurs a montré qu’il faudrait manger 50 g de poisson par jour pour diminuer significativement le risque de dépression, cela correspond à une demi-portion. LaNutrition.fr conseille de manger jusqu'à 2-3 portions de poisson par semaine en privilégiant sardine, maquereau, hareng, saumon…Pour les végétariens et végans, consommer des sources végétales d'oméga-3 comme l'huile de colza, de lin, de cameline ou encore les noix, les graines de lin, en limitant la part des graisses oméga-6 : pas d'huiles de maïs, tournesol, pépins de raisin, pas d'excès de produits céréaliers qui favorisent l’inflammation.

 

6. Surveillez votre statut en vitamine D

Un article paru dans Medical Hypotheses décrit le lien entre la dépression saisonnière et le manque de lumière qui limite la quantité de vitamine D dans l'organisme. Selon les chercheurs, le manque de vitamine D favoriserait la dépression saisonnière.

 

La vitamine D est fabriquée par la peau lorsqu’elle est exposée au rayons UVB du soleil, mais seulement lorsque leur longueur d'onde est inférieure à 313 nm. Or en France ce n'est pas le cas entre novembre et février, ce qui explique que l’organisme en produise peu ou pas du tout en hiver.  En conséquence, une part importante de la population européenne manque de vitamine D. Des taux de 25(OH)D3, la vitamine D circulante, supérieurs à 75 nmol/L (30 ng/mL) sont généralement recommandés, rendant le plus souvent une complémentation nécessaire à cette saison.
La vitamine D présente dans le système nerveux central pourrait influencer la production de sérotonine et de dopamine. C’est ainsi que la vitamine D pourrait jouer un rôle dans la dépression, comme l’explique un des auteurs de l’article : « Il existe des preuves que de faibles niveaux en dopamine et sérotonine sont liés à la dépression, c’est pourquoi il est logique qu’il puisse y avoir une relation entre ces bas niveaux de vitamine D et les symptômes dépressifs. Des études ont aussi trouvé que des patients dépressifs sont généralement de faibles niveaux de vitamine D ».

7. Ne négligez pas la vitamine B9


La vitamine B9 ou folates est importante car elle favorise la production de sérotonine. Selon une étude anglaise, les personnes dépressives auraient des niveaux de vitamine B9 plus faibles que les autres. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs ont compilé les données de 11 études impliquant 15 315 personnes, menées sur le lien entre folates et dépression. 
Leurs résultats montrent que les personnes dont les taux de folates sont les plus faibles ont un risque de dépression augmenté de 55%. Et la relation inverse est vraie aussi : les personnes dépressives ont bien des taux de folates plus faibles que les autres.
Les légumes verts à feuilles comme les épinards, la mâche, les blettes ou les choux mais aussi les oranges, clémentines et autres pamplemousses sont riches en vitamine B9

8. Méditez


En diminuant l’anxiété et en améliorant le bien-être général, la méditation peut vous aider à lutter contre la dépression saisonnière. Une étude parue dans The Lancet a comparé les résultats obtenus grâce à une thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT Mindfulness Based Cognitive Therapy) et ceux obtenus par un traitement anti-dépresseur d’entretien pour réduire le risque de rechute et récidive, chez des personnes souffrant de dépression récurrente. Les résultats offrent une alternative aux malades : la thérapie MBCT prévient les rechutes et récidives de dépression de la même manière que les antidépresseurs.


Sources
8 Ways to Fight Seasonal Depression. 
B. Mc Mahon, S.B. Andersen, M.K. Madsen, L.V. Hjordt, I. Hageman, H. Dam, C. Svarer, S. Da Cunha-Bang, W. Barré, J. Madsen, L. Hasholt, V. Frokjaer, G.M. Knudsen. Patients with seasonal affective disorder show seasonal fluctuations in their cerebral serotonin transporter binding. Eur Neuropsychopharmacol. 2014;24(Suppl 2):S319
Grosso G, Micek A, Marventano S, Castellano S, Mistretta A, Pajak A, Galvano F. Dietary n-3 PUFA, fish consumption and depression: A systematic review and meta-analysis of observational studies. J Affect Disord. 2016 Aug 16;205:269-281. doi: 10.1016/j.jad.2016.08.011.
Stewart AE, Roecklein KA, Tanner S, Kimlin MG. Possible contributions of skin pigmentation and vitamin D in a polyfactorial model of seasonal affective disorder. Med Hypotheses. 2014 Nov;83(5):517-25. doi: 10.1016/j.mehy.2014.09.010.
Simon Gilbody, Is low folate a risk factor for depression? A meta-analysis and exploration of heterogeneity, J. Epidemiol. Community Health, Jul 2007; 61: 631 - 637.
Willem Kuyken et al. Effectiveness and cost-effectiveness of mindfulness-based cognitive therapy compared with maintenance antidepressant treatment in the prevention of depressive relapse or recurrence (PREVENT): a randomised controlled trial. The Lancet, April 2015 DOI: 10.1016/S0140-6736(14)62222-4

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 12:26
ARTHROSE:  Ces deux plantes vous MONTRENT la solution regardez les de près ARTHROSE:  Ces deux plantes vous MONTRENT la solution regardez les de près
Vous connaissez peut-être la mystérieuse « théorie des signatures ».

C’est un Suisse, le très célèbre Paracelse, qu’il faut remercier pour avoir rendu ce concept populaire.

La théorie pourrait être grossièrement résumée de la sorte : qui se ressemble s’assemble.

Ou en latin : similia similibus curantur : « les semblables soignent les semblables ».

Par exemple, les plantes qui présentent des ressemblances (forme, aspect général, couleur) avec les yeux, sont indiquées pour soigner les troubles oculaires.

C’est le cas de la myrtille ou des baies de genièvre.

Ou celles, comme la pulmonaire officinale (Pulmonaria officinalis) dont les feuilles évoquent les alvéoles pulmonaires, pour traiter les troubles respiratoires.

Un peu simpliste ?  Oui et non.

Comment connaître les propriétés thérapeutiques de telle ou telle plante sans aucun outil « moderne » ?

L’homme, jadis, n’avait d’autre choix que d’observer la nature, les animaux et son environnement pour se soigner.

Ces « signes » envoyés par la Nature étaient une manière de les guider !

Et vous allez voir, que finalement… cette étrange « théorie » vise souvent assez juste :

Deux « colonnes » vertes qui soignent vos os     Regardez bien ces deux images :

bambou de tabashir remède contre l'arthrose
la prêle contre l'arthrose

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces deux plantes n’évoquent-elles pas une colonne vertébrale ? Intrigant n'est ce pas

Leur tige est constituée par succession de segments qui font penser aux vertèbres, connectées et emboîtées les unes aux autres, et reliées entre elles par des disques intervertébraux.

Et, selon la « théorie des signatures »…

Cette ressemblance fait de ces deux plantes d’excellents remèdes pour les problèmes du système articulosquelettique ! Et c’est bien le cas !

La prêle (photo de gauche) et le bambou (photo de droite) soulagent les articulations douloureuses, l’arthrose, la déminéralisation osseuse grâce à leur grande quantité de silicium.

Le silicium est un minéral essentiel présent dans notre organisme à hauteur de 7 grammes !

On le retrouve naturellement dans le sable, les roches, le quartz, l’argile... Mais aussi dans les carapaces de certains insectes.

Et si, comme moi, vous n’êtes pas (encore) prêt(e) à manger des insectes, ces deux plantes sont tout indiquées pour faire le plein de silice.

Car dans le règne végétal, la prêle et le bambou détiennent les premières places du podium !

Un fossile vivant et un « résineux » bourrés de silicium

La prêle des champs (Equisetum arvense) est connue pour être l’une des plantes les plus riches en silice : elle peut en contenir jusqu’à 25% de son poids sec(1).

De plus, elle contient la forme alimentaire du silicium : l’acide orthosilicique(2)(3). C’est sous cette forme organique que le silicium est facilement assimilable par notre organisme.

Sa richesse en minéral est peut-être due au fait que la prêle des champs est une sorte de « fossile vivant » !

Car ses ancêtres existaient déjà à l’ère primaire, il y a plus de 300 millions d’années.Il faut dire qu’avant, la prêle pouvait mesurer plus de 20 mètres de haut. Depuis elle a bien rapetissé : 30 cm de haut, 60 tout au plus.

Si vous désirez récolter de la prêle, il faudra faire attention à récolter la bonne tige !

En effet, la plante comporte deux types de tiges :

des tiges fertiles, brunâtres, qui apparaissent en hiver, épaisses, avec à l’extrémité une « bourse » de spores reproducteurs ;

des tiges stériles, vertes et minces. Ce sont elles qu’il vous faut cueillir(3).

Pour le bambou (Bambusa arundiaceae), c’est surtout sa résine qui soulage les troubles d’arthrose. Même si les racines, astringentes, pouvaient aussi être utilisées à cet effet.

La résine, appelée résine de bambou ou tabaschir, est composée à 90% de silice.

Comme toute résine, elle est un peu collante et d’aspect blanchâtre. Son goût est légèrement sucré.

 

Si on veut pousser encore plus loin la théorie des signatures, il n’y a qu’à regarder comment on récolte la résine : le remède pour nos articulations en perdition se recueille sur la tige du bambou, au niveau de ses jonctions, entre ses différents segments(4).

Un cartilage en bonne santé ne doit pas manquer :

de collagène : cette protéine assure la solidité de l’articulation ;

de protéoglycanes, chargées, elles, de diminuer le choc et les contraintes que doit encaisser l’articulation.

Or le silicium intervient dans la formation du collagène.

 

Dans une étude réalisée sur des animaux, des chercheurs ont constaté que les sujets carencés en silicium présentaient moins de collagène que ceux supplémentés en silicium(5)(2).

Malheureusement, comme beaucoup d’autres nutriments essentiels, la quantité de silicium disponible dans notre organisme diminue avec l’âge.

Et avec lui… le collagène(6)(2).

Et avec lui… le cartilage !

 

D’où l’intérêt de renforcer l’apport journalier de silicium si on souffre de faiblesse articulaire.

 

D’autant que le cartilage est un tissu qui se régénère peu : une fois qu’il est détruit, abîmé ou sclérosé, sa réparation est compromise.

Os poreux : troquez le lait contre la silice

En plus de cela, le silicium s’est montré particulièrement performant sur la santé osseuse en général.

On sait qu’avec les années, nos os deviennent de moins en moins solides.

Les os sont en effet en perpétuelle formation :Des ostéoblastes génèrent de nouvelles cellules osseuses.

En même temps, les ostéoclastes éliminent les « vieilles » cellules osseuses.

Le phénomène peut s’inverser : quand nos cellules osseuses sont détruites trop rapidement.

 

Or le silicium est capable de mettre en sourdine le travail des ostéoclastes trop actifs et de protéger vos os :

Il tempère la destruction osseuse excessive, limitant ainsi le risque de fractures et l’ostéoporose(1)(2).

De nombreuses études montrent clairement que plus on prend de silicium, plus on augmente sa densité osseuse(7).

 

D’autres recherches indiquent que le silicium favorise l’absorption du calcium(5), et même qu’il neutralise l’aluminium(6).

Et ce n’est pas tout : par exemple, pour la prévention de l’ostéoporose, une étude montre qu’une prise de compléments (dont le calcium et la vitamine D) accompagnée d’extraits de prêle avait plus d’effets sur la perte osseuse que les médicaments traditionnellement utilisés pour traiter l’ostéoporose(8).

 

Pour ce qui est des doses journalières, on a pu constater un effet positif sur la densité osseuse à partir de 40mg par jour de silicium(5).

 

La prêle peut se trouver sous forme de plante sèche, de poudre, ou encore de teinture-mère. Pour se préparer une décoction, on peut prendre 50 à 60 grammes de plantes sèches, les faire bouillir 5 minutes, puis infuser 10 minutes, dans 1 litre d’eau.

 

Pour le bambou, ne cherchez pas de la résine sous forme liquide. On trouve dans le commerce de la poudre de Tabaschir.

 

Michel Pierre, de l’Herboristerie du Palais Royal, conseille de prendre une cuillère à café de poudre de bambou dans sa boisson chaude ou dans une compote, avant les repas, matin et soir.

 

On peut également trouver des gélules, c’est selon votre préférence.

Merci à Garance Langlois

 

 

 

 

Sources :

(1) J. Costa-Rodrigues, S., et al, « Inhibition of human in vitro osteoclastogenesis by Equisetum arvense », Cell Proliferation, 2012, doi: 10.1111/j.1365-2184.2012.00848.x

(2) Gabriele Saudelli, et al, « A Review on the Treatment of Osteoporosis with Equisetum arvense », General Medicine: Open Access, 2018, DOI: 10.4172/2327-5146.1000313

(3) J.-M. Morel, Traité pratique de phytothérapie, Editions Grancher, 2017.

(4) Sangeetha R. et al, « The Amazing Bamboo: A Review on its Medicinal and Pharmacological Potential », Indian journal of nutrition, 2015;2(1): 106.

(5) Charles T. Price, et al., « Silicon: A Review of Its Potential Role in the Prevention and Treatment of Postmenopausal Osteoporosis », International Journal of Endocrinology, 2013, http://dx.doi.org/10.1155/2013/316783.

(6) Jacques B. Boislève, Le Silicium, sante-vivante.fr

(7) Ravin Jugdaohsingh, « Dietary Silicon Intake Is Positively Associated With Bone Mineral Density in Men and Premenopausal Women of the Framingham Offspring Cohort », Journal of Bone and Mineral Research, 2004, doi:10.1359/JBMR.0301225.

(8) Swati D Kotwal, et al., « Anabolic therapy with Equisetum arvense along with bone mineralising nutrients in ovariectomized rat model of osteoporosis », Indian J Pharmacol., 2016, doi: 10.4103/0253-7613.18288

 

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28 septembre 2019 6 28 /09 /septembre /2019 10:46

Chers amis, 

Longue et pénible, cette pathologie est longtemps restée mystérieuse. 

Pourtant, elle est très répandue et vous n’êtes pas à l’abri d’être touché un jour tant ses causes sont variées.

Vous en souffrez même peut-être déjà sans le savoir, pensant être atteint d’arthrose, d’arthrite, des conséquences d’un simple choc ou même juste de rhumatismes.

Et en attendant la guérison, en suivant un mauvais traitement, vous pourriez vivre un véritable enfer 

C’est pourquoi aujourd’hui je vais vous expliquer comment vous soulager de l'algodystrophie, aussi appelée Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC). 
 

 

Une maladie qui peut vous faire vivre l’enfer 

Tout commence par une inflammation de l’articulation : elle est chaude, douloureuse, gonflée. Vous transpirez abondamment. 

Le moindre de vos mouvements vous fait souffrir atrocement.

La douleur est aggravée la nuit mais aussi éventuellement par l’attelle, le plâtre ou la résine mis en place avant que l’inflammation n’arrive.  

Un signe qui ne peut tromper est une douleur de l'os entier déclenchée à la simple percussion à 10 cm en-dessous de la fracture (si les douleurs sont apparues après un traumatisme).

Vient alors la phase froide caractérisée par la froideur du membre atteint, la peau lisse et la perte de poils.

Les tissus et les ligaments se rétractent (fibrose), entraînant un raidissement de l’articulation. 

Le maître mot de l’algodystrophie, c’est la douleur… et vous allez voir que cette souffrance apparaît suite à des événements très divers. 
 

Ne vous croyez pas à l’abri ! 

Les causes entraînant le déclenchement de cette maladie sont si nombreuses qu’il serait bien innocent de ne pas se sentir concerné. 

Les quatre principales sont les suivantes : 

  • Les douleurs se font en général sentir peu de temps après un traumatisme (fracture, luxation, entorse, intervention chirurgicale du canal carpien entre autres…). 

  • Les attelles et plâtres trop serrés ont pu être accusés de couper la circulation artérielle et de compresser les nerfs. 

  • Parfois c’est un dérèglement du système nerveux qui gène le reste du corps. 

  • Enfin, les sujets stressés, anxieux, émotifs ou dépressifs ont une forte prédisposition à l’algodystrophie. Ces émotions provoquent des décharges d’adrénaline et de cortisol, deux hormones qui contractent les artères et sclérosent les muscles et les tendons. 

Il s’agit là d’une liste non-exhaustive et de nombreuses autres causes existent. 

Parmi elles on compte les problèmes neurologiques ou circulatoires, infections, dysfonctionnement du métabolisme, la prise de certains médicaments, voire même… la grossesse ! 

Alors si vous avez le moindre doute, parlez-en à votre médecin. 

Pour poser un diagnostic précoce, il devra vous prescrire une radiographie spécifique : une scintigraphie osseuse. 

Je me permets d’insister sur ce point car les examens standards ne permettent de mettre la maladie en évidence qu’à un stade tardif (en cas d’ostéoporose). 

Et même si, comme vous allez le voir, l’évolution est parfois bonne, une prise en main rapide vous épargnera de nombreuses souffrances !
 

50% des séquelles sont malheureusement définitives, sauf si… 

L'évolution est en général bonne avec une régression spontanée des signes dans 50 % des cas. 

Malheureusement, cette rémission est longue, s'étalant sur plusieurs mois et parfois jusqu'à un an et demi. Cette durée peut être considérablement raccourcie par le traitement local et la kinésithérapie. 

En revanche, si dans les deux ans, le patient n'a pas récupéré, les séquelles seront définitives… sauf si vous vous tournez vers la médecine naturelle ! 
 

Ne comptez pas trop sur le traitement « classique », peu efficace 

Le but premier est de diminuer les douleurs et les réactions inflammatoires initiales, ce qui passe par la prescription d’une multitude de médicaments. 

Votre médecin vous conseillera alors de nombreux antalgiques et anti-inflammatoires, plus ou moins efficaces dans les doses prescrites et aux nombreux effets secondaires.  

Il faut ensuite limiter les séquelles liées à l’enraidissement articulaire, et ce principalement grâce à des injections de calcitonine (hormone favorisant le stockage de calcium dans les os et donc la reminéralisation). 

Et c’est là le pire aspect de la médecine « classique » : cette hormone entraîne de violents effets indésirables (nausées, vomissements, rougeurs au visage, bouffées de chaleur), et même les autorités sanitaires ont conclu à son efficacité insuffisante. 

La vraie efficacité ici tient sans doute à l’intervention de la médecine de terrain, principalement à la kinésithérapie. 
 

Misez sur une thérapie holistique… 

Comme vous le verrez plus loin, nos plantes bien aimées vont encore pouvoir vous épauler dans votre combat contre la maladie.  

Mais il ne faudra pas vous en contenter car seule la mise en place d’une thérapie globale pourra vous donner 90 à 95% de bons résultats

Pour cela, il faut associer à la phytothérapie plusieurs autres traitements qui dans les cas les plus sévères s’appliqueront pendant environ six mois. 

Mais après cela, plus aucune douleur ! 

Le premier pas, indispensable, est la kinésithérapie qui a pour objectif de lutter contre les raideurs et l'œdème. 

C’est pourquoi elle doit se dérouler de façon douce afin de ne provoquer ni douleurs excessives ni forcing des articulations. 

Ce sera un peu douloureux et c’est normal ! Mais ne vous arrêtez pas, ces séances sont votre meilleure chance de guérir. 

Vous pouvez l’associer à des séances d’ostéopathie pour agir sur les zones vertébrales qui régissent la circulation dans les membres. 

On sait en effet que derrière une algodystrophie, se cache souvent un déséquilibre de la colonne vertébrale (sciatique ou névralgie) provoqué par de mauvaises positions.

A ces physiothérapies vous pouvez associer trois séances d’ionisation par semaine, pour un effet antalgique et vasodilatateur. 

Attention cependant à rester éloignés du courant si vous avez du matériel métallique dans les os (broches, vis, plaques) ! 

Enfin, vous commencez à me connaître, j’ai un grand respect pour la médecine chinoise, bien plus holistique que la médecine « classique » occidentale. 

C’est pourquoi je vous recommande fortement de faire des séances d’acupuncture qui va viser au bon fonctionnement énergétique du rein qui gouverne l’os. Vous verrez, vous ne serrez pas déçus. 

Et ne vous arrêtez pas à cause d’un plâtre ou d’une attelle : l'acupuncture, de même que la kinésithérapie, sera tout aussi efficace si elle est faite sur l'articulation controlatérale (de l'autre côté). 
 

et incluez la phytothérapie ! et l'utilisation des huiles essentielles 

1/ Un complément alimentaire essentiel pour effacer le stress 

Comme dans toutes les pathologies invalidantes et d'une durée longue, le soutien psychologique est indispensable. 

Il est donc impératif d’évacuer le stress pour favoriser la guérison, non seulement en faisant constater les progrès réalisés et en rappelant le pronostic favorable, mais aussi à l’aide de certains compléments. 

pour avoir les meilleurs conseils sur le choix des complément alimentaires pour gérer le stress et combattre l'ostéoporose ,  adressez vous à la boutique Biovitamin'diététique à Elbeuf 76500
 

2/ Faites un  massage bien-être aux huiles essentielles 

Pour soulager les douleurs, voilà ma recette secrète très efficace : 

  • HE Cedrus atlantica             

  • HE Cupressus sempervirens        

  • HE Juniperus communis ssp montana   

  • HV Calophylle inophylle         

Massez doucement l’extrémité de votre membre douloureux avec 10 gouttes de ce mélange.

pour connaitre précisément les quantités à mélanger ,  adressez vous à la boutique Biovitamin'diététique à Elbeuf 76500

extrait de l'article rédigé par le Dr JP willem 

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